Lacunes et balbutiements du parcours d’intégration

Pour notre enquête nous avons décidé de nous intéresser au parcours d’intégration qui est mis en place en Belgique et plus particulièrement dans la région de Bruxelles. Nous avons donc contacté diverses organisations, ASBL mais aussi les CPAS de la région. Je me suis donc rendue à l’ASBL Horizon Sud car elle met en place un réel plan pour aider les primo-arrivants en Belgique. J’ai été marquée par le fait que ce parcours d’intégration n’était pas similaire dans toutes les organisations que nous avons contactées. Chaque organisation met en place son propre parcours et nous nous sommes rendues compte de la complexité de la situation en Belgique actuellement. En effet, le projet reste neuf et il n’est pas entièrement construit, alors qu’il est urgent de trouver une solution vu le flux de réfugiés qui arrivent notamment à cause de la crise syrienne.

Grace à l’enquête que j’ai réalisée et notamment celles qui ont été réalisées par les autres personnes de mon groupe, je me suis vite rendue compte que l’accueil des réfugiés en Belgique n’était en fait pas encore bien organisé et qu’il était en réalité difficile de s’adresser aux bureaux d’accueil de Bruxelles qui semblaient débordés. En réalité il s’agit d’un projet politique encore nouveau, qui semble encore mal coordonné. Lors de mes entretiens, j’ai remarqué que l’accueil des réfugiés pas les ASBL était « individuel ». Nous nous sommes intéressées à l’intégration des migrants, donc la manière dont ils sont suivis par ces associations. L’ASBL Horizon Sud donne beaucoup d’intérêt d’abord à loger ces personnes mais aussi à leur donner des cours qui leurs permettront d’être insérées dans le domaine professionnel afin de ne plus en dépendre.

Lorsque j’ai interrogé deux personne au sein de l’ASBL Horizon Sud, j’ai été touchée par deux choses. Les deux personnes m’ont expliqué que le parcours d’intégration était bien structuré comparé à d’autres pays de l’Union européenne, mais qu’il restait tout de même beaucoup de lacunes qu’il fallait corriger. D’abord, cette ASBL est surtout auto financée, dans le sens que ce sont des bénévoles ou des anciens réfugiés et demandeurs d’asiles qui contribuent à son financement, et que l’Etat n’est pas vraiment dans la capacité d’apporter son aide. J’ai eu l’impression que, bien sûr, il y avait un modèle à suivre mais que surtout chaque organisation proposait un parcours relatif à ces propres capacités, ce qui témoigne encore une fois d’un manque de coordination entre toutes ces organisations qui ont un but commun. On peut voir aussi qu’il n y a pas vraiment de communications entre elles.

La deuxième choses qui m’a marquée durant mon enquête est que ces mêmes personnes que j’ai interrogées étaient elles même issues de l’immigration, ce qui me semblait encore plus intéressant puisque je ressentais un réel engagement de leur part. Ces derniers ressentaient un besoin d’aider d’autre personnes qui allaient passer par le même parcours difficile en Europe. Dans l’ensemble, ils étaient très positifs concernant le parcours d’intégration belge et donnaient une importance primordiale quant à l’apprentissage d’une des langues nationales.

Dans l’ensemble, l’avis de ces deux personnes étaient très positif concernant le parcours d’intégration mis en place, mais encore une incertitude concernant sa réussite, puisque nous sommes encore au début de sa mise en place, mais aussi faute de moyens.

 

Lara Jabbour

 

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